Selon Wikipedia, le mainstream est un terme venant du jazz signifiant « courant principal » apparu dans les années 50 qui regroupait toutes les caractéristiques du jazz « classique » (en opposition à tous les dérivés du bebop au free-jazz).
Aujourd’hui, le terme « Mainstream » est conspué et est synonyme de « bouse », « commercial », « MTV » et « Britney Spears ». Et selon une règle que personne n’a écrite, mais dont tout le monde fait référence. Un morceau, un artiste ou un album devient « mainstream » quand il vend plus de disques que les autres, passe à la radio, diffuse des clips, reçoit des récompenses, sort une compilation, fait des interviews ou des concerts caritatifs. Et sans regarder la qualité de la chanson, sans même vraiment l’écouter une seule fois, tout le monde s’accorde sur ce point c’est de la merde en barre. Aujourd’hui si un artiste a une quelconque logique commerciale, il est décrié. Il y a beaucoup d’artistes sans imagination, mais il y en a aussi toute une tripotée dans l’Underground (cf. prochain article)
Alors moi je ne me ferai pas avoir, je ne vais pas envoyer valser une chanson comme « Crazy » de Gnarls Barkley et sa ligne de basse entêtante, sous le prétexte du Mainstream, je continuerai à apprécier « ça plane pour moi » de Plastic Bertrand, le dernier Justin Timberlake se laisse écouter et comporte même deux ou trois bonnes chansons, « Toxic » de Britney est une pure tuerie, au même titre que le « Lose Yourself » d’Eminem, j’écoute encore Camille, le duo Voulzy/Souchon ou Gainsbourg quand sa passe à la radio française, je ne vais pas m’empêcher d’écouter « La Breeze » de Simian sous prétexte que leur maison de disque ou eux-même ont vendu la chanson pour une pub, et pareil pour Bloc Party, j’appréciais avant la hype je vois pas ce qui aurait changé aux morceaux pour que je ne les écoute plus. Il y a des tonnes d’exemples.
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