mardi 20 février 2007

Le batteur en milieu urbain

Déjà, le batteur est un peu perdu en milieu urbain, comme dans tous les univers en même temps. Sorti du binaire, du ryhtme effrenné, le batteur ne comprend rien. Ce n'est pas le sujet, et de toutes façons, nous ne pourrons jamais rien pour lui.

Mais là je parle d'un batteur du voisinage, qui joue tous les jours de la batterie pour s'entrainer à devenir rockstar. Il n'est pas mauvais, mais pendant trois heures d'affilées, ou le dimanche matin, ou pile quand on a décidé de faire quelkque chose au calme : ça fait mal à la tête, ça énerve. On sort son grand couteau et on décide de chercher l'admirateur de Bonham ou Grohl dans tout l'immeuble.

Arrivé au deuxième étage, essouflé, on se pose la question :

Est-ce qu'on le laisse faire, pour l'amour de la musique et parce que ce gamin risque peut etre de finir dans un groupe que l'on ira voir et appréciera, ou est-ce qu'on va le tuer parce que trois heures de batterie brute tous les après-midis, on tienra pas une semaine de plus ?

Il en va de même pour le jeune guitariste qui répète inlassablement les accords de "Boulevard Of Broken Dreams" sur son ibanez, ou du chanteur qui veut faire du screamo et qui a décidé de tester la résistance de son micro. Les exemples sont bien nombreux dans le rock (et ailleurs, la trompette, la cornemuse, l'orgue d'église...)

Ou alors, ce con il fait ça pour que la copropriété lui paye un local de repet...

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